Saint-Jean de Maurienne

Capitale de la vallée de La Maurienne

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5 rue du professeur Vincent

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FRANCE

Au coeur de la vallée de la Maurienne, là où le cours de l'Arvan rejoint celui de l'Arc, s'ouvre un large espace dont les versants offrent toute la variété des paysages alpestres avec, en toile de fond, les emblématiques Aiguilles d'Arves. C'est là que s'est créée une petite bourgade nommée Maurienne.

Les reliques de saint Jean-Baptiste (dont la légende dit qu'elles furent rapportées par Sainte Thècle) font de la bourgade la capitale de la vallée, elle va en tirer son nom : Saint-Jean-de-Maurienne, et son blason : une main bénissant.

Capitale d'un diocèse, la ville se dote alors de monuments religieux dont il reste le plan d'ensemble, avec une cathédrale double faisant face au palais épiscopal. Ces premiers édifices sont détruits dans les désordres de l'An Mil. Il faut donc reconstruire, ce que l'on fait en réutilisant les matériaux trouvés sur place : c'est ainsi que des fragments de sculptures d'époque carolingienne sont utilisés en remploi dans les lourds piliers de la cathédrale.

A proximité, l'église Notre-Dame a conservé son chevet roman, ainsi qu'un portail à double voussure, colonnettes et chapiteaux sculptés dans le gypse (matériau de sculpture traditionnel en Maurienne).

La cathédrale, quant à elle, date pour tout son gros oeuvre du XIe siècle. Elle possède l'une des plus vieilles charpentes de France, puisque plusieurs fermes de sa toiture ont pu être datées avec précision : les bois en ont été coupés à l'automne 1074 ou 1075. Sous le choeur de la cathédrale avait été aménagée une crypte, vraisemblablement pour abriter les reliques de saint Jean-Baptiste. Comblée au XVe siècle, cette crypte a été redécouverte en 1958 et elle est désormais visitable : on y découvre les techniques de l'art roman naissant.

De cette période médiévale, Saint-Jean-de-Maurienne garde son plan en croix que l'on retrouve dans son axe nord-sud, la pittoresque rue Saint-Antoine prolongée par la rue du collège. Celle-ci tire son nom du collège Saint-Joseph installé dans l'ancien couvent des Bernardines, bel exemple du patrimoine cistercien du XVIIe siècle.

A tous ces atouts s'ajoute plus que jamais aujourd'hui celui du tourisme. Passage obligé entre la France et l'Italie, carrefour sur la route des grands cols, porte d'accès aux nombreuses stations environnantes, Saint-Jean-de-Maurienne est bien fidèle à son slogan : une ville, la montagne !